Manoirs

Le manoir de Bois-Bas date du XVème siècle. 

Il est entouré d'un parc clos de murs. 

Une croix en pierre précède l'entrée. 

La chapelle privée subsiste. Elle est curieusement coiffée d'un pigeonnier couvert en ardoise.


Après la Révolution, Jacques Le Rohellec y installe une ferme qui subsiste jusqu'au XXème siècle. 

Le manoir a été acheté en 1960 par M. Jean Duthoo et Melle de Bruc de Montplaisir. 

Le nouveau propriétaire a réalisé là une restauration complète et intéressante.




Le manoir de Cardelan : en 1420 on parle du château de Cardelan, qui appartient alors à Guillaume de Keralbault, sieur de Cardelan. 

Les seigneurs de Cardelan avaient leurs enfeus dans la chapelle saint Jean, du côté de l'Epitre, dans l'ancienne église paroissiale saint Pierre-aux-Liens de Baden détruite en 1835. Il comprenait, outre le logis, de nombreuses dépendances dont une chapelle, un pigeonnier, une étable, un puits. Il aurait été démantelé progressivement après la disparition de son dernier seigneur.

Cardelan fut certainement fortifié comme le révèlent les murs d'enceinte particulièrement hauts percés de meurtrières. Peut-être existait-il un chemin de ronde et un corps de garde près du portail. Un document révèle que des canons y étaient présents - au moins quatre - qui furent un certain temps prêtés à la ville de Vannes. Les canons devaient être pointés vers la baie de Cardelan.

Depuis 1950, les ruines du manoir appartiennent à la famille Guillemot. Ces ruines (et un autre petit manoir très modernisé avec pigeonnier en façade) sont visibles extérieurement au village.






Le manoir de Lohac appartenait, en avril 1477 à Jean du Dresnay, mari de Jeanne de Quelen. 

En 1619 la seigneurie appartient à Dame Marie du Dresnay et son mari Pierre de Coat en Drez. 

Par la suite sont citées les familles Le Vacher et Grisso du Pargo.




Le Manoir de Toulvern appartenait de 1426 à 1536 au moins, aux Loénan qui l'abandonnent peut-être après avoir acheté le château de Kergonano en 1559.

Le logis disparu, il est remplacé entre 1809 et 1852 par un logis de ferme, aujourd'hui en ruines. 

Deux corps de communs en équerre subsistent, construits dans la première moitié du 16ème siècle, l'un appuyé au mur d'enclos avec un four à pain.

Les portes des communs ouest ont été modifiées au XVIIIIème siècle.